Le parcours de l’exposition

Le parcours guide le visiteur à travers l’histoire du conteneur, pour ensuite, le laisser déambuler à sa guise dans un monde en perpétuel mouvement.

La « marche » du conteneur

La mythologie populaire présente Malcolm MacLean, dirigeant américain d’une entreprise de transport, comme « l’inventeur » du conteneur. En réalité l’histoire est plus complexe. La mutation du transport de marchandises a connu, pendant 20 ans, des coups d’accélérateur et des coups de frein avant de s’imposer comme l’acteur principal d’un nouveau monde, le nôtre. La guerre du Vietnam, dont les images ont traversé les frontières, va jouer un rôle déclencheur dans l’utilisation du conteneur. Désormais, les exportations sont aussi accessibles que le marché intérieur. Les produits asiatiques arrivent sur les marchés européens et américains.

La bataille des ports

Dès les années 80, le mouvement s’accélère et se complexifie. C’est une compétition féroce que se livrent les sites portuaires, les corps de métiers et les zones économiques pour se faire une place dans un système désormais globalisé. Celui qui ne s’adapte pas est voué à disparaître à plus ou moins long terme. Les cartes sont sans cesse rebattues. Les leaders d’autrefois s’évanouissent pour laisser la place à ceux qui ont su prendre la vague. Ce nouveau monde est impitoyable.

Un système efficient, un contrôle en question

Le XXIe siècle porte en lui tous les enjeux de ce système devenu aujourd’hui efficient. Le trafic sur les mers du monde est intense. Les navires sont toujours plus imposants.  Et on empile toujours plus. Les côtes bretonnes, avec le rail d’Ouessant, sont elles aussi dans le tourbillon. Eux, les porte-conteneurs, on ne les voit pas, mais ils sont là à quelques miles des côtes dans un ballet incessant de caisses faisant planer les risques d’accidents. Jusqu’où ira la course au gigantisme ? le système est-il toujours sous contrôle ?